Étreintes aux champs et autres nouvelles
Domaine : Anglais

Étreintes aux champs et autres nouvelles

D. H. Lawrence

Nouvelles complètes, I

Nouvelle traduction de l'anglais
par Marc Amfreville

Texte et appareil critique
de l'édition de Cambridge 

Format : 135 x 205 mm
352 pages

ISBN : 978-2-35873-010-5

Mise en vente : 27 novembre 2009

24,40€

Ce premier volume rassemble les nouvelles écrites par Lawrence entre 1907 et 1913, et qu’il n’a pas lui-même recueillies dans son premier recueil publié, L’Officier prussien et autres nouvelles, tome II de nos Nouvelles complètes. Il contient la toute première prose jamais écrite par Lawrence : un conte de Noël envoyé à un magazine. Plusieurs nouvelles sont nées de son installation comme instituteur à Croydon dans la banlieue de Londres, qui l’a définitivement coupé du monde pastoral de son enfance et, sans doute, de son premier amour, Jessie Chambers. Lawrence analyse avec humour le malaise dans lequel le plonge sa propre frustration, l’impasse psychologique dans laquelle il se trouve. La nouvelle titre, l’une de ses plus belles, expose la rivalité de deux frères, amoureux d’une fille de ferme polonaise, et trouve sa résolution dans l’apaisement qu’apporte l’étreinte. Lawrence y retrouve une Angleterre proche de celle de Thomas Hardy, tandis que trois autres nouvelles décrivent, de manière presque journalistique, l’autre versant de l’univers de son enfance, celui de la mine. Les trois dernières nouvelles du recueil ont été écrites après la rencontre de son épouse, Frieda Weekley. Trois histoires d’amour : la faillite d’un mariage, le récit provocant fait par une jeune femme d’une nuit d’amour avec un bel officier inconnu, et « La nouvelle Ève et le vieil Adam » – une « bonne histoire autobiographique », comme Lawrence l’écrit lui-même – dans laquelle il touche au cœur de ce qu’il excelle à décrire, selon Auden : « les états d’irrationnelle hostilité entre l’homme et la femme ».

 

Une nouvelle édition des nouvelles complètes

Lawrence a été traduit en France assez vite, dès 1928, avec des fortunes diverses. En ce qui concerne les nouvelles, à l’unique exception d’Île, mon île (England, my England), traduit chez Stock par Léo Dilé, les publications ont toujours été anthologiques. Aucun des recueils que Lawrence avait lui-même constitué n’a jamais été intégralement traduit. La méritoire tentative des classiques Garnier de publier des Nouvelles complètes en deux volumes (1986-1988) a souffert d’une traduction calamiteuse (voir le dossier publié par Patrick Reumaux dans sa belle anthologie La Belle Dame et autres contes mortifères, Hatier, 1990). Il nous a donc semblé que le temps était venu de publier dans l’ordre chronologique l’ensemble des nouvelles, telles qu’elles ont été scrupuleusement éditées dans cinq volumes de la monumentale « Cambridge Edition of the Works of D. H. Lawrence » avec leur appareil critique, très précieux pour situer ces nouvelles, souvent autobiographiques, dans la vie de l’auteur. La nouvelle traduction a été confié à Marc Amfreville, qui a reçu en 2006 le prix Maurice Edgar Coindreau pour sa traduction du roman de Monique Truong, Le Livre du sel.

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