Henry VIII
Henry VIII
Domaine : Anglais

Henry VIII

Willliam Shakespeare

Édition bilingue

Traduction de l'anglais
par André du Bouchet

Postface de Jean-Baptiste de Seynes 

Format : 135 x 205 mm
320 pages

ISBN : 978-2-35873-026-6 

Mise en vente : 25 mars 2011

22,40€

C’est en 1613, au cours d’une représentation d’Henry VIII, dernière pièce historique de Shakespeare, qu’eut lieu l’incendie du Globe, le théâtre qui avait été construit pour la compagnie du grand dramaturge. De cette pièce, il n’existe aucune édition française séparée. Pourtant, c’est une œuvre remarquable, qui supporte admirablement bien l’épreuve de la scène, comme l’ont montré de récentes productions.


La pièce met en scène cette partie du règne d’Henry VIII qui, après le fameux Camp du Drap d’Or (1520) où le roi rencontre François Ier, voit la chute du cardinal Wolsey et la naissance du protestantisme anglais avec l’archevêque de Cantorbery Thomas Cranmer. Elle se termine par le baptême (1533) de la fille d’Anne Boleyn, la future Elizabeth Ire. Elle relate, un peu à la façon des moralités du Miroir des magistrats, trois chutes successives : celle du duc de Buckingham (tombé en défaveur et exécuté le 17 mai 1521), celle du cardinal Wolsey (dont la duplicité a été percée à jour), et celle de la Reine, Catherine d’Aragon, répudiée par Henry VIII qui, désireux de se donner un héritier mâle et d’épouser Anne Boleyn, rompt avec la papauté pour faire annuler son mariage. En contrepoint de ces événements tragiques, des scènes comiques et de banquet semblent porter la promesse du renouveau et de l’espoir qu’incarneront bientôt la promotion d’Anne Boleyn, l’ascension du vertueux Cranmer, et le baptême, au dernier acte, de la jeune princesse Elizabeth.

 

La traduction


Le poète André du Bouchet, dont Le Bruit du temps publie deux livres importants au mois d’avril, a été le premier, avec Samuel Beckett, à tenter de traduire des fragments de Finnegan's Wake de James Joyce. La présente traduction d’Henry VIII, parue en 1962, lui avait été commandée par Pierre Leyris, qui dirigea à la fin des années 1950 l’édition des Œuvres complètes de Shakespeare en 12 volumes au Club français du Livre. Leyris s’était entouré d'une pléiade d’écrivains, certains déjà connus, comme Jules Supervielle, Jean-Louis Curtis ou Pierre Jean Jouve, d’autres encore à leurs débuts, parmi lesquels Yves Bonnefoy, Henri Thomas, Michel Butor et André du Bouchet, qui traduit alors, outre Henry VIII et Périclès, les poèmes Les Plaintes d’une amante et Le Phénix et la colombe. André du Bouchet donnera sa traduction de La Tempête au Mercure de France, en 1963.

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