Auguste - Tragédie bourgeoise pour marionnettes
Domaine : Français

Auguste / Tragédie bourgeoise pour marionnettes

Anne Weber

Préface et éclaircissements
de Pierre Pachet 

Format : 135 x 205 mm
160 pages

ISBN : 978-2-35873-012-9 

Mise en vente : 20 janvier 2010

 

18,30€

Auguste est un livre hors norme. Anne Weber y relate l’histoire peu connue d’Auguste, fils de Goethe, et de l’« ouvrière  en fleurs artificielles » Christiane Vulpius. Construit en une succession de scènes dialoguées, en vers ou en prose, entre-coupées par les interventions d’un « chœur de vieux weimariens », le livre évoque tout le petit monde de Weimar comme un théâtre  de marionnettes. Les vers et  les  chansons  à la légèreté dansante auxquels l’auteur a recours lui permettent de donner une expression à des personnages simples, qui ne sont pas poètes : Auguste lui-même, fils écrasé par la stature et l’égoïsme génial de son père Goethe, éprouvant sans se révolter l’amertume d’une vie qui finira par le conduire en Italie, où il achève de se consoler dans le vin ; sa mère Christiane, toute dévouée au grand homme qui a bien voulu l'épouser, courageuse à l’approche de la mort, aimant danser et boire ; le fils de Schiller enfant ; les rudes soldats français ; l'officier prussien Ferdinand ; et le narrateur lui-même, ému par la pièce qu’il présente et comme intimidé par l’audace avec laquelle il redonne vie à ces personnages illustres.


Comme l’écrit Pierre Pachet, qui présente le livre : « nous admirons l’art, la grâce et la sensibilité humoristique et douloureuse à la fois dont fait preuve l’écrivain franco-allemand en suivant avec empathie le destin d’un être sacrifié et conscient de l’être, comme il est conscient de ses limitations, et en manifestant une tendresse compréhensive pour la mère d’Auguste, comme si sous nos yeux Anne Weber, endossant les habits démodés de ses héros, considérait sa propre personne et son propre destin pour s’en affranchir en y puisant la matière d’une œuvre. Elle confie que c’est en relisant Lotte à Weimar, le roman de Thomas Mann, que lui est venue l’idée de tirer Auguste de l’oubli relatif et de la mort, se reconnaissant un peu en lui et en son destin, malgré la différence des sexes, des temps et des lieux. »

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