Léon l’anarchiste
Albert Camus appréciait Léon Chestov (1866-1938). Chez le philosophe russe, il aimait la clarté de la langue et la limpidité de la pensée. On en aura la démonstration dans ces trois textes consacrés à la politique. […] À le lire, on comprend mieux l’histoire de la Russie. À la différence du Français qui se trouve charmant, de l’Anglais qui se croit organisé et de l’Allemand qui estime posséder la science, le Russe « ne sait rien et ne veut rien savoir, et c’est de là que découle sa foi en lui-même ».
L. L.