Mathias Enard s'entretient avec l’écrivain et traducteur Gilles Ortlieb dont la traduction du Journal du poète grec Georges Seferis "Journées 1925-1944" paraît au Bruit du Temps. Puis il dialogue avec le poète et traducteur Max de Carvalho alors que paraît son Anthologie de la poésie du Portugal.
Le Pirée en Grèce• Crédits : Andreas Androutsellis-Theotokis / EyeEm - Getty
Comme l’écrit Victor Hugo dans son Shakespeare : "Le commentaire couche Shakespeare sur la table d'autopsie, la traduction le remet debout ; et après l'avoir disséqué, nous le retrouvons en vie".
Gilles Ortlieb traduit le journal du poète grec Giorgos Séféris Journées - Volume 1, 1925-1944 - aux éditions Le Bruit du temps. Ce journal retrace à la fois ses activités de poète, sa vie amoureuse et ses postes occupés dans différentes capitales ainsi que ses énervements et enthousiasmes. Gilles Ortlieb énonce que Giorgos Séféris est le "premier critique et essayiste grec. Il s'est intéressé aux poètes Solomós et Calvos en les éclairant sous un tout autre jour." Il avance que Giorgos Séféris "a un peu fondé la critique littéraire en Grèce". Sa langue emprunte aussi au français et à l'anglais.