La peinture n’a jamais existé
Domaine : Français

La peinture n’a jamais existé / Écrits sur l'art 1949-1999

André du Bouchet

Écrits sur l’art 1949-1999

78 reproductions couleur

Édition établie et préfacée par Thomas Augais

Format : 170 x 205 mm
500 pages

ISBN : 978-2-35873-113-3

Mise en vente : 14 septembre 2017

28,00€

Ce livre vient compléter le rassemblement d’écrits dispersés du poète entrepris au Bruit du temps par Clément Layet en 2011, avec les essais sur la poésie d’Aveuglante et banale et les carnets d’Une lampe dans la lumière aride : il présente d’une part les écrits sur l’art publiés du vivant de l’auteur mais non repris dans ses livres, d’autre part des textes dont la publication n’a pas abouti ou n’a pas été envisagée par André du Bouchet.

Il donne une part importante à ses premiers écrits, dont certains datent de la période de son séjour à Harvard et de ses rencontres avec les historiens de l’art, Pierre Schneider et surtout Georges Duthuit. Les textes sur Géricault, Delacroix, Jongkind ou Vuillard viennent battre en brèche l’idée selon laquelle le poète n’aurait écrit que sur des peintres vivants (et essentiellement Giacometti et Tal Coat).

Quant aux peintres contemporains, ce livre permet aussi de se faire une idée plus complète des nombreux artistes dont André du Bouchet a suivi, soit ponctuellement, soit dans la durée, le travail et auxquels il a donné un texte à l’occasion d’une exposition. Ce sont Joan Miró, André Masson, Jean Hélion, Jean-Paul Riopelle, Miklos Bokor, Geneviève Asse, Jack Ottaviano, Nicolas de Staël. Tal Coat et Giacometti sont aussi présents, mais à travers des avants-textes de livres publiés et des inédits retrouvés dans les brouillons du poète.

L’ensemble de ces textes remarquablement présentés et édités par Thomas Augais montre la cohérence d’une réflexion sur l’art marquée par le refus — d’où le titre en apparence paradoxal choisi pour ce recueil — de toute la tradition occidentale fondée sur la perspective, auquel il s’agit de substituer un espace ouvert, qui abolit la radicale distinction entre le sujet et l’objet de la peinture.

« La merveille des traits et des mots, on l’oublie, est due à ce qu’ils mènent ailleurs —, avant d’impitoyablement nous tirer à eux, à nous. De nous mener d’abord à ce que nous voyons. »

                                  André du Bouchet, « Gréement de la réalité », 1953

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