Mandelstam

Nadejda Mandelstam

Nadejda Mandelstam (1899-1980) rencontre Ossip Mandelstam en 1919, en pleine guerre civile. Dès lors, elle va partager l’existence errante du poète, jusqu’à sa mort d’épuisement et de froid dans un camp de transit, en 1938. C’est à elle que l’on doit la survie d’une grande partie de l’œuvre, mais aussi la place qu’elle occupe désormais dans la littérature, grâce à la publication en Occident, 1972, 1974 et 1975, des trois volumes de ses mémoires, traduits en français sous le titre unique de Contre tout espoir, qui en révèlent définitivement l’exceptionnelle ampleur, en même temps qu’ils contribuent à la chute du régime qui avait broyé l’existence du poète.